Notre Village

Ronno est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes, à environ 50 km au nord-ouest de Lyon.
Ronno se situe dans la région des monts du Beaujolais, à l'ouest du département et à quelques kilomètres de la limite avec la Loire. La ligne de partage des eaux entre la mer Méditerranée et l'océan Atlantique ainsi que le sentier de grande randonnée 7 (GR7) traversent son territoire. C'est une commune assez boisée avec une importante activité agricole.
D’une altitude de 418 m au plus bas jusqu’à 888 m au plus haut, les habitants de RONNO, les Ronnis et Ronnies. 639 habitants en 2018 (+3.06% / 2013), une superficie de 22.98 km², densité de 28 hab/km², le centre du village est de taille modeste. On y trouve le château, inscrit comme monument historique. Le lac des Sapins est en partie situé sur son territoire.
Certains estiment que nous vivons dans un « trou perdu »… Et pourtant vous êtes nombreux à venir découvrir notre région en franchissant la porte d’entrée par le col du pilon puis le lac des sapins et ainsi apprécier notre environnement de qualité.
Notre vie n’est faite que de richesses, car nous avons cette volonté de nous ouvrir aux autres et d’accueillir de nouveaux habitants.
Venir vivre à Ronno, c’est partager des moments authentiques avec des gens passionnés par leur pays, leurs métiers… et qui se mettront « en quatre » pour vous aider à vous intégrer à la vie locale, à titre personnel et professionnel.
N’hésitez pas à venir nous rencontrer en mairie ou lors des manifestations communales. Tous les deux ans, la municipalité invite les nouveaux habitants à participer un pot d’accueil afin d’ échanger avec les forces vives de la commune.
 
Origine du nom

L’origine de Ronno, ainsi que celle de son nom sont très controversées.
Le nom du village aurait:
Soit désigner un lieu où se réunissait une importante assemblée de tribus celtiques de la région, si l’on s’attache aux origines anglo-saxonne du mot « runar  ».
Soit signifier un écroulement, des éboulis par analogie avec les nombreux « chirats » et « rochers » dont est parsemé le territoire de la commune, si l’on se penche sur une origine latine du mot « ruina »
 
Un peu d’histoire

Ce qui n’est pas contestable par contre, c’est l’antiquité de Ronno ; ainsi, au lieu-dit « les Salles » on pense avoir identifié un Cromlech, ellipse de pierres plantées à l’intérieur de laquelle se serait trouvé deux autres petits cercles de menhirs. Un mégalithe trouvé également aux Salles a été identifié comme un probable dolmen, et transporté dans le parc du château de Ronno.
Au Moyen Âge, en 1350, il y avait les Châteaux de Ronno et de Pierrefitte, les maisons forte d’Ornaisons, des Charmes, D’Orval et du Pravieux.
Les habitants vivaient à l’abri d’épaisses murailles, protégées par des fossés remplis d’eau car la région était couverte de forêt peu sûres.
Au XVIIIe siècle, les agriculteurs, pour la plupart, faisait le double métier de paysan et de « tissier ». ils cultivaient leurs terres et tissaient le chanvre qu’elles produisaient.
Ronno prit donc de l’importance (1236 habitants en 1800 et 1956 Ronnis en 1841).
Tous les corps de métier y étaient représentés, et il y a eu même un notaire, comme dans presque toutes les communes environnantes.
À cette époque vivait le seigneur Francois de Varenne-Bissuel connu de son vivant (1707-1789) sous le nom de Monsieur de Thizy. Il s’adonnait à une passion, celle de la chasse au loup. Cela lui valut la visite du roi de France Louis XV, le plus fanatique chasseur de sang royal, qui traversa la moitié de son royaume pour s’entretenir avec lui car sa réputation avait largement dépassé les frontières du Beaujolais. Notre seigneur avait fait construire une sorte de four de briques, percé d’une large ouverture, pour permettre de réchauffer les chiens transis par une longue journée dans le froid au retour de la chasse. Le four à chien existe encore au château de Ronno. Il a été inscrit dans l’inventaire des monuments historiques en 1974 de même que la Croix du cimetière en 1972, et le portail du château.
 
À la paix du XVIIIe siècle succède à la tourmente révolutionnaire qui n’épargna pas notre village. D’ailleurs, jusqu’à la fin de la terreur, une garnison occupa le château avec mission de surveiller les habitants
C’est au début du XIXe siècle que Ronno pris peu à peu l’aspect qu’il conserve de nos jours ; l’étang du Bourg fut croisé en 1819. En 1832 les Sœurs de Saint Charles prenaient la charge de l’école des filles qu’elles ont conservé conservée jusqu’en 1948 soit pendant 116 ans.
À la fin du siècle, en 1893 on enterra le Comte Gabriel de Saint-Victor, agriculteurs et homme politique qui a laissé la réputation d’un homme d’action, d’un dévouement sans bornes dans tous les postes qu’il a occupé:
Maire de Ronno, élu membre de l’assemblée nationale en 1871, secrétaire du groupe agricole ou il prépara la création de l’institut Agronomique.
Poursuivant les expériences réalisées par son père, il a entrepris à grande échelle le boisement en résineux de terre incultes. Avec Monsieur Lecomte du Sablon à Claveisolles et Monsieur De Chênelette il est l’un des fondateurs de la forêt Beaujolaise.
Au XXe siècle, la décroissance de population c’est accrue après les deux guerres mondiales. La population de Ronno et 1301 villageois en 1901 il ne reste plus que 429 habitants en 1975.
En 2018 Ronno compte 656 habitants. La création du lac des sapins en 1979 à suscité la construction d’habitations nouvelles. Ronno a suivi l’évolution des techniques et des mentalités d’une façon typique des communes du Haut Beaujolais, en ce qui concerne d’une part les ressources agricoles (élevage, production laitière et exploitation forestière) et d’autre part en s’équipant progressivement du confort et des techniques modernes. Les maisons du Bourg ont retrouvé leur aspect d’origine : murs en pierres apparentes de granit gris, trottoirs en pierre de Volvic, faisant de Ronno un village de caractère.